MIdi à Namur, je mange sur un banc. Un petit vieux à côté de moi. Il mange sa glace, moi mon cornet thaÏ poulet gingembre.
Il commence à converser, sur la vie, les passants, il me dit qu’il est heureux, qu’il a 77 ans, qu’il a profité de la vie à fond. Et en conscience. Il n’a pas misé sur son travail. Il a vécu plein tube à côté.
Je lui explique que je suis coach, que j’ai étudié les ressources humaines et la psycho en partie. Puis on parle du burn out. Et nous nous rendons compte que bien des mots que j’avance n’ont pas fait partie de sa vie.
Parce que les boss mettaient moins la pression avant, parce que la qualité de vie était plus élevée. Ok
Mais parce qu’il a fait ses choix aussi. Il a aussi renoncé à certaines choses, mais pas aux petits bonheurs. Pas à sa passion.
Aujourd’hui, il a ses endroits habituels, ses petits rituels. Aucune plainte n’est sortie, aucune révolte. Juste un visage serein, en paix, heureux de notre conversation m’a-t-il dit si gentiment.
Moi aussi, il a fait ma journée